Une récente étude anglosaxonne intitulée « Le rôle potentiel des modes d’alimentation au début de la vie dans la formation du métabolome fécal du nourrisson : implications pour les résultats en matière de développement neurologique »  vient d’être publiée.

Soutenue par le National Institutes of Health (NIH), une très récente étude américaine menée par une équipe de biologistes de l’Université du Colorado à Boulder (USA) souligne que l’allaitement maternel est associé à des scores de développement neurologique plus élevés à l’âge de deux ans qu’un enfant nourrit aux préparations pour nourrissons.

  » Cette étude visait à caractériser les associations entre les niveaux d’allaitement mixte et d’alimentation au lait maternisé, ainsi que la consommation d’aliments solides et le métabolome fécal du nourrisson à l’âge de 1 et 6 mois. Comme objectif secondaire, nous avons examiné comment les métabolites associés à l’alimentation peuvent être associés aux résultats du développement neurologique au début de la vie. »

L’étude montre que l’allaitement maternel exclusif, l’allaitement mixte et les préparations pour nourrissons ont un impact sur la composition du métabolome fécal du nourrisson  ainsi que sur la concentration de métabolites individuels entre un mois et six mois de vie.

• Le lait maternel est associé à de meilleures performances neurodéveloppementales à l’âge de 2 ans

• Les préparations pour nourrisson sont associés à de moins bons résultats neurodéveloppementaux.

• Ces résultats suggèrent qu’une augmentation de l’allaitement maternel, même en alimentation mixte, peut avoir des effets bénéfiques sur la santé et développement de l’enfant.

« La plupart des métabolites associés au lait maternel, qui interviennent dans le métabolisme des lipides et les processus cellulaires tels que la signalisation cellulaire, étaient associés à des scores neurodéveloppementaux plus élevés, tandis que les métabolites associés aux préparations pour nourrissons étaient associés à des scores neurodéveloppementaux plus faibles. Ces résultats fournissent des preuves préliminaires que les modes d’alimentation sont associés à des métabolomes fécaux modifiés chez les nourrissons, qui peuvent être associés au développement cognitif plus tard dans la vie.« 

Vous pouvez lire l’étude en entière gratuitement via ce lien.

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