Cet article met en avant l’importance d’inclure les femmes enceintes et les femmes allaitantes dans les études sur les médicaments antirétroviraux (ARV) à action prolongée (qui traitent notamment le VIH). En effet, il y a encore des lacunes dans les connaissances et les priorités de recherches à ce sujet.

Le fait d’allaiter ne devrait pas être un frein à la participation aux études, notamment pour s’assurer que les produits et services soient aussi efficaces pour ces personnes, jusqu’à présent exclues.

Les chercheurs présentent quelques stratégies : l’inclusion des femmes allaitantes dans les phases de tests devrait prendre une place importante dès que les données préliminaires le permettent (dès que la possibilité d’impact négatif sur la santé est écartée). De plus, il faudrait un protocole pour bien suivre les femmes qui pourraient tomber enceinte au cours d’étude.

Par ailleurs, le traitement à action prolongée peut être bénéfique pour la prévention du VIH chez les femmes enceintes ou allaitantes.